Enlil
J'entends encore ton chant étrange,
Et dire qu'ils croyaient à un
ange,
Cette force qui émane de toi,
Me ramène aux souvenirs
d'autrefois.
Peu à peu tu envahis mes songes,
Et tu effaces
tous les mensonges,
Et je me retiens de ne pas te toucher,
De peur
de mettre fin au conte de fées.
Depuis mon enfance, tu m'as
suivis,
Tu étais là quand j'ai trouvé l'homme de ma vie,
Maintenant
je comprend ta retenue,
Toi qui me protège depuis le début.
Ton
regard et ton sourire si charmant,
Ah ! tu es bien le plus beau de
ses enfants,
Te sentir m'apporte une jouissante vibrance,
Te
toucher serait me mettre en transe.
En toi, je retrouves une part
de moi,
Elle est là au bout de mes doigts,
Pour toi mon Enlil je
me battrais,
Pour toi et pour ses fautes, je le détrônerais.
Mai 2010